Poursuivant la tradition de la peinture byzantine, aboutissement de la peinture gothique en Italie, la période se traduit par de nombreux triptyques et l'emploi de feuilles d'or censées représenter le Divin. Les figures représentées ne bénéficient pas encore de la perspective, aussi les peintres éprouvent des difficultés pour donner de la profondeur de champ dans les grandes scènes.
L'art s'y rapporte encore au Moyen Âge, ce qui implique que les uniques thèmes de représentation sont issus de la mythographie évangélique ; le siècle suivant a apporté une rupture avec le courant artistique de la Première Renaissance.
Les artistes de la ville de Pise y peignent des triptyques religieux, mais leur École ne se poursuivra pas aux siècles suivants, compte tenu de la prise de pouvoir de Florence.
Les fresques murales des monastères de Toscane sont décorées de petits personnages sur fond bleu figurant des anges, uniquement représentées par des têtes blondes poupines et des ailes : ce sont les angelots.